lundi 11 mai 2015

Nike Requin Le président de l’Assemblée Claude Bartolone

Le président de l'Assemblée Claude Bartolone, candidat in extremis à l'investiture PS pour les régionales en Ile-de-France, a commencé jeudi à rassembler son camp, avec le ralliement de Marie-Pierre de la Gontrie qui voulait se lancer, en attendant celui Nike Requin probable du président sortant Jean-Paul Huchon, qui fait durer le suspense. Pour Claude Bartolone, jeudi, c'était quasiment comme si c'était fait : ?Je vais vivre pendant quelques semaines une schizophrénie stricte: ici je suis président de l'Assemblée, lorsque je suis à l'extérieur, je suis... serai candidat, puisque pour le moment je ne suis pas désigné?, a déclaré, exultant, Claude Bartolone, devant la presse depuis l'H?tel de Lassay. Des parlementaires UMP lui ont demandé de quitter la présidence de l'Assemblée pour mener campagne, ce à quoi il se refuse. Bien au contraire, ?il a négocié [avec l'Elysée] la certitude de pouvoir rester au perchoir tout en étant candidat? et après, s'il perdait le scrutin, affirment des responsables Requin Tn socialistes. En attendant, le président de l'Assemblée a engrangé les soutiens : celui de Manuel Valls, louant ?une véritable chance? pour l'Ile-de-France ou encore celui de la maire de Paris Anne Hidalgo. Les huit premiers fédéraux d'IDF, dont le vallsiste Carlos da Silva jusqu'alors au c?té de Jean-Paul Huchon, ont aussi appelé ?au rassemblement? de tous les ?socialistes de la région? pour ?engager la campagne?. Mercredi, l'ancien ministre Beno?t Hamon, candidat putatif, avait aussi apporté son ?total soutien?, suivi par Martine Aubry, qui y a vu ?une formidable nouvelle?. Surtout, il a obtenu le ralliement de Marie-Pierre de la Gontrie, première vice-présidente de Jean-Paul Huchon, qui briguait l'investiture contre ce dernier. Mais restait encore à conna?tre la décision officielle de Jean-Paul Huchon, qui souhaitait partir pour tn pas cher un quatrième mandat. Jeudi, il ne s'est pas exprimé, après avoir déclaré mercredi qu'il allait rencontrer ?dans les tout prochains jours? Claude Bartolone, sans dire s'il maintenait ou non sa propre candidature. A dix-huit mois de la présidentielle, le maintien de l'Ile-de-France, première région fran?aise, dans le giron de la gauche en décembre, serait plus que bienvenu pour la majorité. En cas de victoire se posera la question de son remplacement à la présidence de l'Assemblée nationale : parmi les éventuels noms figurait jeudi celui de l'ex-Premier ministre Jean-Marc Ayrault.


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