mardi 10 février 2015

DSK, le libertinage comme seule défense

À la barre du tribunal, Nike TN Requin l'ancien patron du FMI a maintenu qu'il ne savait pas que les femmes rencontrées lors des «fêtes» étaient des prostituées. L'une d'elles a contre-attaqué en affirmant qu'il ne pouvait pas l'ignorer.
De notre envoyé spécial à Lille
Quatre hommes en costume sombre, debout face au tribunal. Le plus grand de cette brochette de notables, Fabrice Paszkowski, gérait des sociétés de matériel médical et gagnait environ 15.000 € par mois. Le plus petit, David Roquet, dirigeait les 80 salariés d'une filiale du groupe Eiffage. Le plus austère d'aspect, Jean-Christophe Lagarde, a gardé ses galons de commissaire divisionnaire mais il n'est plus le chef de la sûreté départementale du Nord. Quant à Dominique Strauss-Kahn, on ne le présente pas.
Il ne faut pas faire un gros effort d'imagination pour les imaginer tout nus, s'ébattant dans quelque Nike Tn Requn Pas Cher luxueuse suite d'hôtel en compagnie de femmes bien plus jeunes qu'eux et, du coup, ils en deviennent pathétiques. Prévenus de proxénétisme aggravé, ils encourent dix ans de prison. MM. Paszkowski et Roquet affirment qu'ils étaient les seuls à connaître «le secret» de ces «soirées libertines» : les jeunes femmes étaient des professionnelles rémunérées.
DSK se campe au micro. Il fait donner sa belle voix grave, légèrement voilée, pour se présenter. Le président Bernard Lemaire estime qu'il était «l'un des hommes les plus importants de ce monde» lorsqu'il dirigeait le FMI. Le prévenu ne sait pas si c'est vrai. En revanche, il est convaincu de deux choses: que cette organisation a «sauvé la planète d'une crise aussi grave que celle de 1929» et, d'une manière plus prosaïque mais qui intéresse davantage une chambre correctionnelle, qu'il n'est pas un proxénète. Nike TN Pas Cher Puisqu'il avait refusé de se prêter.

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